- 28 - rien fait pour aider. Il y a le batallon Mackenzie- Papineau dont on a parlé. Il y a 1250 hommes qui sont allés com- battre du côté des républicains. Mais i1 y a plus que ça. Il y a aussi ce comité d'aide à l’Espagne démocratique qui effective- ment aidait les gens qui venaient faire des tournées de propagande, d'information sur ce qui se passait en Espagne. Il y a des fonds qui ont été recueillis à cette occasion. Et il y a le projet de Norman Bethune, ce médecin montréalais dont a parlé M. Ryerson. Bethune, qui était un homme de gauche engagé, est allé en Espagne en '36 pour mettre sur pied une espèce d'unité de transfusion de sang qui a connu une certaine célébrité, qui a rendu des services. Et ensuite il y a eu d'autres ambulances qui ont été achetées par des fonds canadiens. Et comme le faisait remarquer aussi M. Ryerson, quand on parle de ces canadiens qui sont allés combattre, il a bien mentionné les anglo— phones et c'est un fait remarquable que parmi ces anglophones, il y en avait plusieurs qui étaient des finlandais, qui étaient des Ukrainiens, qui étaient d'origine finlandaise, d'origine ukrainienne, d’origine russe, hongroise, des gens qui précisément à cause de leur origine étaient davantage sensibilisés aux problèmes européens. Ils étaient plus motivés, plus mobilisés. Mais je pense que la droite au Canada ne semble pas avoir aidé directement les franquistes, sauf si on se rep1ace dans une problématique comme celle de M. Ryerson, du capitalisme international. Là il y a peut— être des ramifications, mais directement la droite a été assez passive.