- 12 - et le pouvoir qui domine dans la société canadienne et québécoise: c'est le pouvoir des grands propriétaires, des moyens de production, des resources financières, et le pouvoir de l’Eglise enfin s’est intégré à la structure du pouvoir socio—économique. Parmi ceux qui dans les années ’30 commencent à aborder, à amorcer une critique de la structure de cette société, on trouve certaines chrétiens anglo- phones, Une étude été publiée par Maurice Lemoin dans le “New Republic” à la fin des années '30, “Procès du cléricalisme québécois”; Lemoin mentionne de sources bien informées que la valeur des propriétés détenues par l’Eglise catholique se chiffrait entre 500 et 600 millions, c'est-à—dire à peu près 10% de la richesse totale de la province, avec un revenu qui dé- passe les 50 millions et qui est à peu près le même que le budget de la province du Québec. Il se peut que ces chiffres soient exagérés, mais il n'y a pas de doute que par les investissements, la présence de représentants aux conseils d'administration et ainsi de suite, par les porte—parole de ces intérêts, il y avait enchevêtrement du pouvoir temporel de l’Eglise et du pouvoir spiritual./// La contrepartie de ce [?] exagiré et de cette richesse